Chicago (13-16 septembre 2013)
Une ville de plus sur ce blog!
Je suis arrivée la veille au soir, hébergée par Kira qui partage son appartement avec Christine, Scott et Garrick.
La journée commence par une superbe balade en vélo le long du lac Michigan : il y a une dizaine de kilomètres a parcourir pour rejoindre le centre-ville, un beau soleil, une brise fraîche et des dizaines de joggeurs. Avec un chien, une poussette ou un Ipod sanglé au bras, tout le monde s’est donné le mot ce matin !
La vue sur la Skyline de la ville avec le bruit des vagues et la sensation de liberté et de vitesse qu’offre le vélo est la meilleure façon d’entrer dans Chicago.
Les vélos sont déposés près d'un superbe opéra en plein air:
Et voi le bean, une sculpture miroir géante sur laquelle se reflètent tous les gratte-ciels – pour le bonheur des enfants et grands enfants. C’est là qu’Ivan, un russe que Kira accueille en même temps que moi nous rejoint.
Nous entamons ensemble un tour du centre-ville, initialement à la recherche d’un distributeur, tombons nez à nez avec une bande de 5 jeunes offrant des « free high-five » (en français on dit « tope-là »).
On aboutit au bord du fleuve bordé de vieux bâtiments, puis nous faufilons en haut d’une tour et dérangeons a peine un groupe en costards et robes chics en plein brunch dans un bar assez classe pour coller nos nez aux vitres et profiter de la vue sur les gratte-ciels.
Une sculpture de Picasso plus loin, nous tombons sur une boulangerie française qui met l’eau a la bouche de Kira et d’Ivan : sandwiche baguette et croques-monsieurs au menu pour ce midi !
Nous nous posons sur l’herbe de l’opéra plein air, où ont lieu les essais techniques pour un festival de musique du monde commencant plus tard dans l’après-midi.
Pas trop loin de là se trouve un petit musée de photographie contemporaine. Je retiendrai en particulier l’émouvant projet "love and war » de Guillaume Simmoneau, retracant à la manière de flash-backs son histoire chahutée avec une jeune femme partie en Irak en 2004 et dont la perte d’innocence est clairement visible sur les clichés.
Repartant à nouveau vers le centre-ville, nous tombons nez a nez avec une douzaine de paires de fesses :
Petite inquisition de ma part, il s’agit d’un entraînement au ParKour.
Dans le petit parc juste a côté, il y a des statues asses inspiratrices, on n’a sûrement pas été les seuls à être inspirés d’ailleurs.
Kira s'en va vers 16h pour rejoindre son club littéraire hebdomadaire, et avec Ivan, nous décidons de rouler vers le port (superbes vues au passage)
Nous arrivons au Navy Pier, une jetée où se sont implantés des magasins, cafés et même un petit parc d'attractions:
Et oui desfois Paris me manque!
Ivan tenait absolument a visiter la gare centrale de la ville avant de rentrer: c'est chose faite!
Et nous voilà repartis vers le nord de la ville pour rejoindre Kira:
Nous passerons la soirée dans des bars avec ses colocs et d'autres amis - vous vous douterez bien que je n'ai pas joué les photographes pendant la soirée!
Je me réveille difficilement autour de 9h et attrape un métro direction le quartier mexicain de la ville. Il pleut des cordes, mais je ne craint rien sous mon capuchon, et puis déambuler seule dans les rues désertes et admirer les fresques au mur a un certain charme.
Lorsqu'il est près de 14h et que je n'ai toujours rien avalé depuis la veille, je me mets en quête d'un restaurant, interrogeant 2-3 personnes au hasard dans la rue. Le nom d'un restaurant "Los comodoros" est évoqué deux fois par deux personnes différentes, c'est donc là que je me rend!
L'endroit est rempli... de mexicains uniquement = bon signe!
Je ne suis pas fan de prendre des photos au restaurant mais je voulais me souvenir de ce qui a été mon unique repas de la journée, tant il était copieux.
Sur la télé au fond du restaurant, il y a une chanteuse mexicaine en live. Un jukebox qui diffuse des rythmes latinos. Et beaucoup de familles.
Lorsque je me lève pour régler l'addition, la serveuse me fait savoir que l'un des trois jeunes hommes de la table d'à côté voudrait s'en charger pour moi. Charmant, mais j'ai poliment refusé et payé pour ma pitance (non mais!).
Deux blos de maisons plus loin il y a le musée des arts mexicains et il pleut toujours: je m'y dirige donc tel un zombie et passe deux heures a contempler des sculptures en papier mâché et des toiles remarquables:
De retour a la station de métro qui est elle aussi ornée de fresques en tout genre: ce quartier est vraiment sympa!
De retour chez Kira en fin d'après-midi, je me pose avec elle et ses colocs devant un match de football américain.
Plus tard dans la soirée, je prend ma dose de salsa hebdomadaire dans un club à 10mn a pied de chez elle- et qui s'est avéré être parfait! Enorme dancefloor, groupe live et très bons danseurs (Cubby Bear pour ceux qui auraient l'occasion)
Le lendemain (un lundi) je dit au revoir à Kira que le boulot appelle- et qui viendra sûrement à Philadelphie dans les prochains mois- et prend la direction du zoo de la ville. A cette heure-ci il n'y a presque personne, et c'est une chouette promenade:
J'ai adoré leurs queues entrelacées!
Dans un parc à côté du zoo...
Et un jardin botanique trouvé également non loin de là:
Je prends ensuite le bus direction Little Saigon, le quartier vietnamien. A part des manucures-pédicures et des restaurants il n'y a pas grand-chose, j'y reste donc le temps de deux rouleaux de printemps avant de marcher vers le quartier suédois voisin, Andersonville.
C'est un coin tranquille, vert, avec beaucoup de librairies (féministes), de magasins tous mignons et de boutiques de crèmes glacées.
Quelques panneaux comme celui-là aussi:
Et puis de jolies voitures:
En milieu d'après-midi, c'est l'heure de prendre la direction de l'aéroport!
J'ai eu la chance de décoller avec une vue dégagée sur la ville et le lac: